mardi 27 décembre 2011
La sagesse des fous.
J'ai des certitudes,
c'est que nous sommes un monde fou,
nous le sommes tous plus ou moins,
reste alors l'amour,
Pour limiter les absurdités dans la folie,
en aimant un peu celle de l'autre.
Les dessins de mon écriture,
en sont une preuve,
absolue.
Le sens des mots,
n'est il pas,
les sens des phrases !
Une autre preuve,
Est celle de la séduction,
Des folles ?
Eric Loic'.Thierion
dimanche 25 décembre 2011
Paroles d'Indien...
Ces Paroles date du 19 éme Siécle en 1854 d'un sauvage comme il disait à l'époque, mais un Trés Grand Chef Indien Amérique du Nord.
Comment peut-on vendre ou acheter le ciel
« Comment peut-on vendre ou acheter le ciel, la chaleur de la terre ? Cela nous semble étrange. Si la fraîcheur de l'air et le murmure de l'eau ne nous appartiennent pas, comment peut-on les vendre ?
Pour mon peuple, il n'y a pas un coin de cette terre qui ne soit sacré. Une aiguille de pin qui scintille, un rivage sablonneux, une brume légère, tout est saint aux yeux et dans la mémoire de ceux de mon peuple. La sève qui monte dans l'arbre porte en elle la mémoire des Peaux-Rouges.
...Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Les fleurs qui sentent si bon sont nos sœurs, les cerfs, les chevaux, les grands aigles sont nos frères ; les crêtes rocailleuses, l'humidité des Prairies, la chaleur du corps des poneys et l'homme appartiennent à la même famille._ Ainsi, quand le grand chef blanc de Washington me fait dire qu'il veut acheter notre terre, il nous demande beaucoup...
Un coin de terre, pour lui, en vaut un autre puisqu'il est un étranger qui arrive dans la nuit, et tire de la terre ce dont il a besoin. La terre n'est pas sa sœur, mais son ennemie ; après tout cela, il s'en va. Il laisse la tombe de son père derrière lui et cela lui est égal !
L'air est précieux pour le Peau-Rouge car toutes les choses respirent de la même manière. L'homme blanc ne semble pas faire attention à l'air qui respire. Comme un mourant, il ne reconnaît plus les odeurs.
Je suis un sauvage et je ne comprends pas une autre façon de vivre. J'ai vu des milliers de bisons qui pourrissaient dans la prairie, laissés là par l'homme blanc qui les avait tués d'un train qui passait. Je suis un sauvage, et je ne comprends pas comment ce cheval de fer qui fume, peut-être plus important que le bison, que nous ne tuons que pour les besoins de notre vie. Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ? Si toutes les bêtes avaient disparu, l'homme mourrait complètement solitaire, car ce qui arrive aux bêtes bientôt arrive à l'homme.
Toutes les choses sont reliées entre elles. Vous devez apprendre à vos enfants que la terre sous leurs pieds n'est autre que la cendre de nos ancêtres. Ainsi, ils respecteront la terre. Dites-leur aussi que la terre est riche de la vie de nos proches. Apprenez à vos enfants ce que nous avons appris aux nôtres : que la terre est notre mère et que tout ce qui arrive à la terre arrive aux enfants de la terre. Si les hommes crachent sur la terre, c'est sur eux-mêmes qu'ils crachent.
Ceci nous le savons :
la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre.
Ceci nous le savons :
Toutes les choses sont reliées entre elles comme le sang est le lien entre les membres d'une même famille.
Toutes les choses sont reliées entre elles...
Mais, pendant que nous périssons, vous allez briller, illuminés par la force du Dieu qui vous a conduits sur cette terre et qui, dans un but spécial, vous a permis de dominer le Peau-Rouge.
Cette destinée est mystérieuse pour nous. Nous ne comprenons pas pourquoi les bisons sont tous massacrés, pourquoi les chevaux sauvages sont domestiqués, ni pourquoi les lieux les plus secrets des forêts sont lourds de l'odeur des hommes.
Que sont devenus les fourrés profonds ? Ils ont disparu. Qu'est devenu le grand aigle ?
Il a disparu aussi."
Si je pouvais parler avec lui, à travers le temps, je lui dirais, combien il avait raison et combien deux sciecles et demi aprés on ne peut que comprendre encore plus sa claire voyance et la profondeur de sa culture.
Je lui dirais aussi, qu'à mon époque, la fin du vingtiéme sciecle et le début d'un nouveau millénaire, les hommes ont détruit beaucoup et des petits peuples et on méme inventé des permis à polluer, des permis à détruire la nature et ils les vendent.
Mais je lui dirais aussi qu'il a fait une erreur, si la conscience universelle de Dieu existe, elle n'a jamais donné la terre aux hommes Blancs...
Ils la pillent comme ils savent détruire tout.
Je lui dirais aussi celà, dans ses absurtités l'homme Blanc, à cette capacité d'adaptation qui fait de lui un moteur, pour le développement de la technologie moderne, mais seulement et que celà à déjà permis aux hommes de marcher sur la lune et à des femmes de voir les plus grands fonds des mers.
Je lui dirais aussi que dans cette époque, j'ai pu être un enfant et que l'homme et la femme, sont multitudes et variétés !
Je dirais aussi, que je me suis toujours senti, noir dans mon corp de blanc, j'ai eu droit à une enfance et à une part de ma jeunesse dans des pays d'Afrique ou la nature était encore préservée.
La nature est indissociable de l'humanité de l'homme et de la femme, si ils s'en éloignent, c'est pour mieux y revennir un jour dans une nouvelle modernité, c'est pour moi une certitude, il n'y a pas d'avenir durable sans les éléments et les forces d'une nature vivante.
EL'.T Dimanche 1 janvier 2011 :'(
Comment peut-on vendre ou acheter le ciel
« Comment peut-on vendre ou acheter le ciel, la chaleur de la terre ? Cela nous semble étrange. Si la fraîcheur de l'air et le murmure de l'eau ne nous appartiennent pas, comment peut-on les vendre ?
Pour mon peuple, il n'y a pas un coin de cette terre qui ne soit sacré. Une aiguille de pin qui scintille, un rivage sablonneux, une brume légère, tout est saint aux yeux et dans la mémoire de ceux de mon peuple. La sève qui monte dans l'arbre porte en elle la mémoire des Peaux-Rouges.
...Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Les fleurs qui sentent si bon sont nos sœurs, les cerfs, les chevaux, les grands aigles sont nos frères ; les crêtes rocailleuses, l'humidité des Prairies, la chaleur du corps des poneys et l'homme appartiennent à la même famille._ Ainsi, quand le grand chef blanc de Washington me fait dire qu'il veut acheter notre terre, il nous demande beaucoup...
Un coin de terre, pour lui, en vaut un autre puisqu'il est un étranger qui arrive dans la nuit, et tire de la terre ce dont il a besoin. La terre n'est pas sa sœur, mais son ennemie ; après tout cela, il s'en va. Il laisse la tombe de son père derrière lui et cela lui est égal !
L'air est précieux pour le Peau-Rouge car toutes les choses respirent de la même manière. L'homme blanc ne semble pas faire attention à l'air qui respire. Comme un mourant, il ne reconnaît plus les odeurs.
Je suis un sauvage et je ne comprends pas une autre façon de vivre. J'ai vu des milliers de bisons qui pourrissaient dans la prairie, laissés là par l'homme blanc qui les avait tués d'un train qui passait. Je suis un sauvage, et je ne comprends pas comment ce cheval de fer qui fume, peut-être plus important que le bison, que nous ne tuons que pour les besoins de notre vie. Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ? Si toutes les bêtes avaient disparu, l'homme mourrait complètement solitaire, car ce qui arrive aux bêtes bientôt arrive à l'homme.
Toutes les choses sont reliées entre elles. Vous devez apprendre à vos enfants que la terre sous leurs pieds n'est autre que la cendre de nos ancêtres. Ainsi, ils respecteront la terre. Dites-leur aussi que la terre est riche de la vie de nos proches. Apprenez à vos enfants ce que nous avons appris aux nôtres : que la terre est notre mère et que tout ce qui arrive à la terre arrive aux enfants de la terre. Si les hommes crachent sur la terre, c'est sur eux-mêmes qu'ils crachent.
Ceci nous le savons :
la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre.
Ceci nous le savons :
Toutes les choses sont reliées entre elles comme le sang est le lien entre les membres d'une même famille.
Toutes les choses sont reliées entre elles...
Mais, pendant que nous périssons, vous allez briller, illuminés par la force du Dieu qui vous a conduits sur cette terre et qui, dans un but spécial, vous a permis de dominer le Peau-Rouge.
Cette destinée est mystérieuse pour nous. Nous ne comprenons pas pourquoi les bisons sont tous massacrés, pourquoi les chevaux sauvages sont domestiqués, ni pourquoi les lieux les plus secrets des forêts sont lourds de l'odeur des hommes.
Que sont devenus les fourrés profonds ? Ils ont disparu. Qu'est devenu le grand aigle ?
Il a disparu aussi."
Si je pouvais parler avec lui, à travers le temps, je lui dirais, combien il avait raison et combien deux sciecles et demi aprés on ne peut que comprendre encore plus sa claire voyance et la profondeur de sa culture.
Je lui dirais aussi, qu'à mon époque, la fin du vingtiéme sciecle et le début d'un nouveau millénaire, les hommes ont détruit beaucoup et des petits peuples et on méme inventé des permis à polluer, des permis à détruire la nature et ils les vendent.
Mais je lui dirais aussi qu'il a fait une erreur, si la conscience universelle de Dieu existe, elle n'a jamais donné la terre aux hommes Blancs...
Ils la pillent comme ils savent détruire tout.
Je lui dirais aussi celà, dans ses absurtités l'homme Blanc, à cette capacité d'adaptation qui fait de lui un moteur, pour le développement de la technologie moderne, mais seulement et que celà à déjà permis aux hommes de marcher sur la lune et à des femmes de voir les plus grands fonds des mers.
Je lui dirais aussi que dans cette époque, j'ai pu être un enfant et que l'homme et la femme, sont multitudes et variétés !
Je dirais aussi, que je me suis toujours senti, noir dans mon corp de blanc, j'ai eu droit à une enfance et à une part de ma jeunesse dans des pays d'Afrique ou la nature était encore préservée.
La nature est indissociable de l'humanité de l'homme et de la femme, si ils s'en éloignent, c'est pour mieux y revennir un jour dans une nouvelle modernité, c'est pour moi une certitude, il n'y a pas d'avenir durable sans les éléments et les forces d'une nature vivante.
EL'.T Dimanche 1 janvier 2011 :'(
mardi 20 décembre 2011
Lacuisine sur la Semois
Je vais vous parler,
d'un endroit de ce monde,
que je connais assez bien.
Un endroit que j'aime.
Je l'ai connu déjà,
Il y a trés longtemp,
avec les premiers habitants arrivants,
des temps anciens.
Il n'y avait encore ni maison,
ni rien d'autre, que la Fôret et la riviére des riviéres.
Demoiselle d'Europe, aujourd'hui... encore,
et toujours, presque inviolée.
La Semois,
qui pour certain prend,
un "y" parfois, pour lui faire valloir,
qu'elle est la protectrice des fées
et de démons.
Tout a commencé,
dans des chasses sans cours, dans des battues,
entre roches et failles, comme elle,
qui a du creuser son cour.
L'homme y a été, lié dés l'origine,
à son monde sauvage, celui de ses grandes forêts profondes.
Et plus que partout ailleur,
dans les rochers de ses ardennes,
entre ses limons Gaumais,
se cache un monde de sorcellerie.
Il suffit de parcourir ses futées de jeunes chênes,
ou encore, ses méandres dans des couverts de sapins géants,
pour parfois, appercevoir, un elfe dans des rayons de lumiére baignant
les brumes pour cacher un peu, ces êtres de lumiére et de courage.
Dans ses vallées de ruisseaux, les eaux coulent, comme les torrrents des grandes montagnes.
Leurs murmures bruyament presque partout entre les rochers noirs d'ardoises grises,
ou de quartz blanc éclatant, dans la neige parfois.
Car c'est un coin de chaleur lourde l'été, qui parfois explose avec la puissance de ses foudres dans des orages d'équateur, ses hivers, eux, peuvent être si froid, que les glaces parfois en débacles cassent leurs épaisseurs dans des bruits de tonnére.
Oui, c'est un pay d'extrémités, là où on ne si attend pas.
La Semois est en générale, une riviére tranquille, pleine de floraisons blanches renoncule et de joncs en sagitaire sur fond d'élodées, qui souvent se mettent à courrir en petits rapides, sur des plages de galets, dorées.
Elle est Joviale, pour la baignade des enfants ou les sauts de roche pour des jeunes plongeurs, entre barques et canoés.
Et pourtant, elle peut ici, avoir une puissance, par plus de cent, entre ses étiages d'été et ses crues d'équinoxe.
Alors non, ce n'est pas une campagne, si calme.
C'est ici, le contraire, dans les possibles, c'est le pay des diables et des sorciéres, aussi.
Lacuisine était un village de chasseurs, pêcheurs cultivateurs éleveurs.
Mais tout change mal, faute à finance luxembourgeoise et ils est vrai que l'argent pourri souvent tout diront certains, mais c'est plutôt l'absurdité des hommes du vingt et uniéme sciécle, face à l'essentiel.
Mais ses habitants dit on, sont des tordus, et je ne crois pas que celà puisse changer.
Le coin imprégnera les nouveaux de ses envoutements, comme il l'avait fait aux ancêtres.
Quant on croit les comprendre, ces tordus là, ces tordues là, ils vous échappent,
étrangement et peuvent vous entrainer, comme les flots de la Semois sous ses glaces d'hivers, vers des lieux dignes des mystéres de ces passés qui hantent, encore les fonds des naux.
Lacuisine est bien ainsi, plus que vous ne puissiez l'imaginer, j'en suis un garant et un témoin, comme ce village est de l'histoire de l'europe.
Car ici, c'est inventée une part de la république, de France...
Et aussi des Rois de Belgique, comme avant, Goeffroid de Bouillon,
dont des soldats fantômes surveilleraient encore aprés des sciecles,
les contreforts de la Semois, entre les roches des épioux.
Et je crois bien en avoir rencontré un, en tout les cas une des fées qui les accompagnent, celà est certain.
Grâce aux anciennes forges des épioux, dont celle de la Rouselle... les cheminées de grandes Familles européennes, ont étés garnies de leurs armes et la France y a gagné sa révolution.
Chut, c'est là, un secret... oui, méme si la mémoire, c'est un peu perdue, la victoire des Français est pour beaucoup, née ici.
Alors ce coin de Belgique, s'appelle encore la petite France, alors qu'elle ressemble bien plus à la Suisse ou au Cannada et ce n'est pas pour rien.
Les habitants de ce village, aurait un droit, sur la vie... à la vie éternelle parrait il ?
Ceux qui y meurrent un jour, y sont d'ici, plus que tous les autres.
Méme l'église n'est pas commune, elle est de briques rouges ! récentes, loin des concepts, des habitats locaux anciens, originaires d'Afrique, un peu, dit on...
Elle est là, comme pour symboliser, le sang des redoutes qui a coulé, ici, comme celui de légions romaines.
De mémoire d'hommes, les lieux sont une terre de guerriers, de guerrieres, de combats et d'armements.
La satanerie est ici aussi chez elle, une maitresse, difficile des lieux... exigente pour les hommes et reine pour les femmes.
C'est elle comme en Lorraine, qui a fait le pay, plus que l'église, dans ses refuges monastiques.
Alors ne vous étonnez, pas trop si je suis, un animiste, méme si ma culture est judeo-chrétienne et c'est pas seulement, parce que j'ai grandi surtout en Afrique.
Ici, ce n'est que ma petit terre d'Europe et ma terre est celle des sorciers,
une terre de lions, le Kivu.
Non, je suis animiste, ici, aussi, car, depuis mon enfance, j'ai courru les forêts, les roches, les eaux d'été... avec des Diables de petits Belges...
Puis dans ma jeunesse, j'ai partagé, parfois des baignades délicieuses avec des jolies diablesses, si dure pour le coeur, mais si merveilleuse pour les sens.
Ici, la nature, n'est pas comme ailleur, elle forge les enfants qui y grandissent,
méme un peu...et jamais on ne l'oublie.
Elles est déjà de l'europe du nord, tout en étant riche, poissonneuse et giboilleuse.
Si le cerf est ici le maitre, le sanglier est le gardien des lieux et en vous aventurant hors des chemins battus, faite tout de méme attention... qu'ils ne surgissent de nul part, Pour vous rappeller que vous étes, ici, sur leurs terres...
Et qu'ils là partagent avec d'autres, comme les chats sauvages, des mouflons et nous les hommes et les femmes.
La riviére, elle est mystérieuse, je l'ai connu encore pure, hélas, elle est dégradé.
Ainsi, on n'y trouve plus de loutres, plus de truites sauvages ou d'ombres...
et tant d'autres vies perdues !
Méme dans les trous sombres et profonds les brochets se font rare.
J'espére que celà ne durera pas trop longtemps et que de nouveau,
un jour, les petits enfants pourront à nouveau, courrir son lit, dans une eau,
à nouveau riche et claire pour attrapper, vairons et chabots, goujeons et lôches,
sur fond de cailloux pétillants, de vaglettes aux milles couleurs.
Et peut être pourrais je, méme repêcher au fouet à la perle de mai ou avec une chasaille, une de ces belles grandes puissantes truites de Semois, combatantes,
telles une sorciére des islées prés d'une roche fendue par des eaux,
toujours fraiches.
A l'ombre des rois de nos Forêts, que sont les Hats et leurs rochers, la nature me semble pour nos vies, éternellement indispensable pour le bonheur.
EL'.T
Lacuisine sur semois,
le 20 décembre 2012, un jour de petite Neige.
Bien que normalement j'avais mis fin à la publication sur ce blog, je publie ce texte ici, en rapport avec le style du blog et des écris précédents.
d'un endroit de ce monde,
que je connais assez bien.
Un endroit que j'aime.
Je l'ai connu déjà,
Il y a trés longtemp,
avec les premiers habitants arrivants,
des temps anciens.
Il n'y avait encore ni maison,
ni rien d'autre, que la Fôret et la riviére des riviéres.
Demoiselle d'Europe, aujourd'hui... encore,
et toujours, presque inviolée.
La Semois,
qui pour certain prend,
un "y" parfois, pour lui faire valloir,
qu'elle est la protectrice des fées
et de démons.
Tout a commencé,
dans des chasses sans cours, dans des battues,
entre roches et failles, comme elle,
qui a du creuser son cour.
L'homme y a été, lié dés l'origine,
à son monde sauvage, celui de ses grandes forêts profondes.
Et plus que partout ailleur,
dans les rochers de ses ardennes,
entre ses limons Gaumais,
se cache un monde de sorcellerie.
Il suffit de parcourir ses futées de jeunes chênes,
ou encore, ses méandres dans des couverts de sapins géants,
pour parfois, appercevoir, un elfe dans des rayons de lumiére baignant
les brumes pour cacher un peu, ces êtres de lumiére et de courage.
Dans ses vallées de ruisseaux, les eaux coulent, comme les torrrents des grandes montagnes.
Leurs murmures bruyament presque partout entre les rochers noirs d'ardoises grises,
ou de quartz blanc éclatant, dans la neige parfois.
Car c'est un coin de chaleur lourde l'été, qui parfois explose avec la puissance de ses foudres dans des orages d'équateur, ses hivers, eux, peuvent être si froid, que les glaces parfois en débacles cassent leurs épaisseurs dans des bruits de tonnére.
Oui, c'est un pay d'extrémités, là où on ne si attend pas.
La Semois est en générale, une riviére tranquille, pleine de floraisons blanches renoncule et de joncs en sagitaire sur fond d'élodées, qui souvent se mettent à courrir en petits rapides, sur des plages de galets, dorées.
Elle est Joviale, pour la baignade des enfants ou les sauts de roche pour des jeunes plongeurs, entre barques et canoés.
Et pourtant, elle peut ici, avoir une puissance, par plus de cent, entre ses étiages d'été et ses crues d'équinoxe.
Alors non, ce n'est pas une campagne, si calme.
C'est ici, le contraire, dans les possibles, c'est le pay des diables et des sorciéres, aussi.
Lacuisine était un village de chasseurs, pêcheurs cultivateurs éleveurs.
Mais tout change mal, faute à finance luxembourgeoise et ils est vrai que l'argent pourri souvent tout diront certains, mais c'est plutôt l'absurdité des hommes du vingt et uniéme sciécle, face à l'essentiel.
Mais ses habitants dit on, sont des tordus, et je ne crois pas que celà puisse changer.
Le coin imprégnera les nouveaux de ses envoutements, comme il l'avait fait aux ancêtres.
Quant on croit les comprendre, ces tordus là, ces tordues là, ils vous échappent,
étrangement et peuvent vous entrainer, comme les flots de la Semois sous ses glaces d'hivers, vers des lieux dignes des mystéres de ces passés qui hantent, encore les fonds des naux.
Lacuisine est bien ainsi, plus que vous ne puissiez l'imaginer, j'en suis un garant et un témoin, comme ce village est de l'histoire de l'europe.
Car ici, c'est inventée une part de la république, de France...
Et aussi des Rois de Belgique, comme avant, Goeffroid de Bouillon,
dont des soldats fantômes surveilleraient encore aprés des sciecles,
les contreforts de la Semois, entre les roches des épioux.
Et je crois bien en avoir rencontré un, en tout les cas une des fées qui les accompagnent, celà est certain.
Grâce aux anciennes forges des épioux, dont celle de la Rouselle... les cheminées de grandes Familles européennes, ont étés garnies de leurs armes et la France y a gagné sa révolution.
Chut, c'est là, un secret... oui, méme si la mémoire, c'est un peu perdue, la victoire des Français est pour beaucoup, née ici.
Alors ce coin de Belgique, s'appelle encore la petite France, alors qu'elle ressemble bien plus à la Suisse ou au Cannada et ce n'est pas pour rien.
Les habitants de ce village, aurait un droit, sur la vie... à la vie éternelle parrait il ?
Ceux qui y meurrent un jour, y sont d'ici, plus que tous les autres.
Méme l'église n'est pas commune, elle est de briques rouges ! récentes, loin des concepts, des habitats locaux anciens, originaires d'Afrique, un peu, dit on...
Elle est là, comme pour symboliser, le sang des redoutes qui a coulé, ici, comme celui de légions romaines.
De mémoire d'hommes, les lieux sont une terre de guerriers, de guerrieres, de combats et d'armements.
La satanerie est ici aussi chez elle, une maitresse, difficile des lieux... exigente pour les hommes et reine pour les femmes.
C'est elle comme en Lorraine, qui a fait le pay, plus que l'église, dans ses refuges monastiques.
Alors ne vous étonnez, pas trop si je suis, un animiste, méme si ma culture est judeo-chrétienne et c'est pas seulement, parce que j'ai grandi surtout en Afrique.
Ici, ce n'est que ma petit terre d'Europe et ma terre est celle des sorciers,
une terre de lions, le Kivu.
Non, je suis animiste, ici, aussi, car, depuis mon enfance, j'ai courru les forêts, les roches, les eaux d'été... avec des Diables de petits Belges...
Puis dans ma jeunesse, j'ai partagé, parfois des baignades délicieuses avec des jolies diablesses, si dure pour le coeur, mais si merveilleuse pour les sens.
Ici, la nature, n'est pas comme ailleur, elle forge les enfants qui y grandissent,
méme un peu...et jamais on ne l'oublie.
Elles est déjà de l'europe du nord, tout en étant riche, poissonneuse et giboilleuse.
Si le cerf est ici le maitre, le sanglier est le gardien des lieux et en vous aventurant hors des chemins battus, faite tout de méme attention... qu'ils ne surgissent de nul part, Pour vous rappeller que vous étes, ici, sur leurs terres...
Et qu'ils là partagent avec d'autres, comme les chats sauvages, des mouflons et nous les hommes et les femmes.
La riviére, elle est mystérieuse, je l'ai connu encore pure, hélas, elle est dégradé.
Ainsi, on n'y trouve plus de loutres, plus de truites sauvages ou d'ombres...
et tant d'autres vies perdues !
Méme dans les trous sombres et profonds les brochets se font rare.
J'espére que celà ne durera pas trop longtemps et que de nouveau,
un jour, les petits enfants pourront à nouveau, courrir son lit, dans une eau,
à nouveau riche et claire pour attrapper, vairons et chabots, goujeons et lôches,
sur fond de cailloux pétillants, de vaglettes aux milles couleurs.
Et peut être pourrais je, méme repêcher au fouet à la perle de mai ou avec une chasaille, une de ces belles grandes puissantes truites de Semois, combatantes,
telles une sorciére des islées prés d'une roche fendue par des eaux,
toujours fraiches.
A l'ombre des rois de nos Forêts, que sont les Hats et leurs rochers, la nature me semble pour nos vies, éternellement indispensable pour le bonheur.
EL'.T
Lacuisine sur semois,
le 20 décembre 2012, un jour de petite Neige.
Bien que normalement j'avais mis fin à la publication sur ce blog, je publie ce texte ici, en rapport avec le style du blog et des écris précédents.
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