vendredi 20 février 2009

Tristesse

Une petite vaglette,
puis une autre,
D'autres encore,
Elles finissent par,
Remplir le temp,
De la page blanche,
De l'écran du vide.

*
Cela fait plus de sept mois, ils me manquent !

lundi 16 février 2009

Mon compagnon d'enfance

Le char des dieux, dans mes anciens souvenirs était déjà mon ami.
...
Petit, je le voyais presque tout les jours lorsque les divins voulaient bien chasser leurs nuages et ses brumes.
...
Il tronait, oui ! Car, il régne tel un roi géant.
Si loin, qu'il aurait été vu de la terre sainte, dans les écrits de l'ancien testament.
...
Vu des marigots et des magroves du Wouri, fleuve marin et de latérite, ou de l'ombre de ses palmiers torturés par les brises légéres du quatriéme paralléle nord, il se dresse comme un mur immense.
...
Le soir venu, le soleil lui méme dans son admiration explose sur lui et innonde l'afrique équatoriale dans son couché avec une telle puissance que tout le ciel s'illumine dans un rouge flamboyant.
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Les Bamilèkès, les Bassas, les Doualas et toutes les autres tributs, Blanche comprise qui vivent à ses pieds, le savent, il n'est pas un simple mont et parfois pour le rapeller, il peut secouer un peu la plaine.
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Il a dicté sa loi à l'ocean lui méme, en lui imposant du sable noir à ses plages.
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Vous... vous croyez savoir ce qu'est la pluie ! ce qu'est un orage ! alors, imaginer les dix fois plus fort et vous toucherez enfin, la réalité de son humidité, du battement de ses gouttes, de ses craquements de tonnerre et du nombres de ses coups de foudres.
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Et lorsqu'il decide de s'étreindre avec mami wata, la deesse des eaux, ses laves descendent jusqu'à la mer qui se sublime de vapeur avant qu'elle ne pétrifie sa semence brûlante. Des amours naissent des cotes rocheuses aux couleurs de l'ébène, de formes et de beautés infinies que les vagues carressent pour la nuit des temps.
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Certain dise qu'il est hawaien, mais serait trop simple, et si ses éruptutions aujourd'hui semblent avoir la douceur de l'ile de Santa Isabel, il fut par le passé parfois trés différent dans ses coléres, comme elle, elle est devenue ...Malabo.
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Il est de l'afrique ...et ne négocie pas avec le froid. C'est à peine si il accepte parfois un peu de givre ou quelques flocons sur ses plus hautes pentes au petit matin, juste parce qu'il désire vous faire gouter un peu de fraicheur et vous rapeller que vous étes chez lui sur un volcan, en haute montagne.
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Un jour, Il m'a laissé éffleurer ses cimes du haut de ma puberté encore purile et depuis, rien, dans la vie ne m'a semblées plus inascessible.
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Dans ses premiers contreforts, il vous faut marcher entre les racines et la chaleur moite de sa foret encore trôpicale, puis d'un coup au refuge, il n'y plus que petites savanes et la pente durcie sous le soleil. Le sol devient de coulées coupantes et de caillaces roulantes.
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Des faux sommets vous découragent, l'un aprés l'autre, et lorsque que vous pensez arriver, il se redresse une nouvelle crête, puis encore et encore, jusqu'à cette cabane branlante de bois et de tôles.
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La nuit froide se passait là, pres d'un feu dans les fumées sans cheminée et les pallabres du jour.
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La derniére étape est longue, difficile, la fin trés raide, souvent, il devient une amitié exigeante et il veut vous voir courber l'échine et avancer à quatres pattes.
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Là haut, on arrive sur une sorte plateau, il y a déjà longtemp qu'il n'y a plus que mousses et lichens, l'air vous semble devenir arctique par les vents puissants et glaciaux de ses quatres milles métres.
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Si vous y alliez, vous seriez dans un autre monde, celà n'est plus tout à fait humain, l'endroit est plutôt dantesque, il est fait de roches basaltiques et de cratéres. Deci, delà, de rares petites fumerolles venant des enfers souffrés se fondent dans les brouillards givrants matinaux du char de ceux que vous semblez deviner et qu'il ne faut surtout pas regarder.
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Encore un enfant, chaussettes aux mains, basquets aux pieds, j'ai du renoncer à son sommet le plus haut, les dieux...étaient là haut sur le "Fako", la derniére petite colline...ils nous attendaient... mais finalement, dans leur injustice, aprés tant d'efforts, ils ne nous ont pas permis d'aller les voir. Je vous le promet, j'ai cru entendre leurs fracas mortels, nous l'interdire.
...
Il s'en est suivi d'une journée de descente vertigineuse, tel une chutte dans le monde des hommes et vers celui de l'adolescence.
...
EL..T
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Souvenir d'assension du Mont Cameroun (4070 métres - 1977)
La Photo provient du site : http://www.ailleurs-quelque-part.com/

samedi 14 février 2009

C'est la saint valentin !

Cupidon,
Je te fais une petite prière.

Cette année personne ne me souhaitera la saint valentin et je n'aurais pas une compagne pour partager cette journée d'amour calendrisée.
Je ne me parfumerais pas !
Bon !
C'est vrai, cupidon, j'aime pas pas me parfumer.
Mais, j'aurais fait un petit effort, j'aurais acheté un beau bouquet de roses jaunes...au discount du coin.
Je me serai peut être lancé... dans la préparation d'une petite soirée bougies...
avec clairette à bulles, paté croute de canard et je me serais méme lancé dans un petit plat...
au gingembre...
surtout pour elle !
...parce que moi...
j'attend...enfin,
j'attendais...
tout le temp.
C'était devenu une habitude.
...
Finalement, je ne sais plus les raisons de mes attentes.
Manques de communication,
manques de tendresse,
manques de sex...manques d'amour ?
Voilà, de toute façon, si elle avait été encore là, elle aurait passé la soirée à me parler de son ...collégue.
Elle s'inquiétait pour lui, elle se demandait, si il n'est pas homo...
Qu'est ce que je m'en fou, tant...
qu'il était pas hétérophobe, tout va bien !
Bon, je parle...,
je parle...,
j'en perds le sens de ma priére !
Je te faisais donc, une petite priére, pour avoir le droit d'être comme tout les autres....
Comme avant.
Quand elle m'offrait un nouveau...taille bordure.
C'est bien...un...TAILLE BORDURE , ça sert !
Moi je lui offrais.
Qu'est ce que je lui offrais ?
je sais plus !...
au début des bijoux peut être, elle semblait aimer ça.
C'est vrai, c'est joli, ça brille...
Et aprés je sais plus...mais en tout cas... pas...
Bon, cette année de toute façon, elle est partie et je n'aurais pas mon black machin truc chouette.
Je reprend...
Cupidon, aide ...moi.
J'y arrive pas !
C'est a cause d'elle.
Elle est toujour là...
partout !
...dans les meubles.
Ca y est...cupidon, j'ai trouvé...
...AIDE MOI A OUBLIER MA FEMME !
Aide moi à m'imaginer partager l'année prochaine
...Non pas si vite...
L'année d'aprés, peut être,
la Saint Valentin avec une autre.
...
Une autre !
Une autre !
Une autre !
...
Ca va pas être simple ça.
Et... qu'est quelle m'offrirait pour la fête des amoureux.
Elle ne connaitrait pas mes goûts !
Et moi m'ont plus.
Et aprés dix ans, j'avais fini par me faire au carractére de mon épouse.
..Bon c'est vrai, il fallait un peu de courage...
Au début elle était gentille, douce, amoureuse...elle me,
non...
On se regardait dans les yeux....
J'ai méme cru un bon moment, qu'elle m'aimait.
Et moi ?
La premiére fois, que je l'ai vu je me souviens, elle était en tenue de travail, simple, jolie, fraiche... comme...une pomme.
Logique elle est normande...
Non, je me mens...
Elle était belle et je crois qu'à partir de ce moment, mon désir ne m'a plus quitté.
Mais à quels désirs je pense !
L'ai je vraiment aimé ?
Oui, bien sur, de tout mon coeur...de toute mon âme et de tout mon corp...
Mais tout pas à la "foie" quand méme !
Bon, il faut que j'arrête de toute façon,
..son art premier.. c'était la culture de la frustration de l'autre.
Une fois par mois, c'est explosif...l'intensité est bien trop forte...
Mais c'était la fête quand méme...
Et à la saint valentin...quand c'est programmé...la séduction n'est plus trop spontanée.
De toute les façons, mes séductions n'amenaient à rien...en général.
Cupidon, je me souvient d'un jour où j'ai tout donné dans mes forces persuasives masculines par des ardeurs d'adolescent et par regards d'amour adulte.
Et tu sais et bien...
J'ai eu droit à un ...comment dit t'on, Un...Un rateau !
...de plus.
Alors aprés, méme le jour de la saint valentin...
tant pis.
Finalement...
J'ai plus envie d'aimer.
A quoi bon,
pour quoi faire,
...être amoureux !
puis aprés quelques années...quelques trahisons, ...de toutes les façons, on fini par souffrir
...et on fait parfois semblant de croire que l'autre vous aime encore !
Et je ne sais pas, si je pourrais aimer une autre femme.
Je n'aime plus comme à vingt, ni comme à trente...
Le temp des passions sans doute est terminé.
Maintenant, je risquerais ma vie peut être !
Ca me fait un petit peu peur de replonger...
Cupidon, méme si tu arrives à m'aider...
à l'oublier.
Il faudrat aussi que tu m'aides a ne pas avoir peur d'oser aimer encore...
M'aideras tu, Cupidon...
Dit tu m'aideras ?
Répond moi !
Je t'en prie...
EL..T
...
Le tableau :
"Cupidon triumphant"
Le Caravage 1601.
"Ce sourire narquois, cette bouche de petit voyou, ce sexe offert, ces orteils aux ongles sales, ces ailes sombres, ce drap souillé sur lequel repose sa cuisse gauche, ne sont pas les attributs traditionnels du fils de Vénus. La chair blanche, trop blanche, de son corps, sous le visage animé, jaune orangé, paraît presque macabre et ressort sous la lumière trop crue. Elle évoque une statue de marbre, peut-être le jeune homme victorieux de Michel Ange au Palazzo Vechhio. Peinture des temps heureux, mais prémonitoire du malheur et de la mort? Il se dit que le modèle était le serviteur et l’amant du Caravage"
Extrait du monde.fr chronique "Amateur d'art par lunette rouge"

jeudi 12 février 2009

Le Chat...



















L'Hétraie était dense.
Le chemin perdu,
Dans mes souvenirs.
Il était de ce coté là,
Dans la chaleur moite,
Du chant des oiseaux.
...
Bruissement de feuilles,
Peut être une biche,
Ou au pire, une laie !
Le sentier doit traverser,
une sapiniére d'ombre
et des petites clairiéres.
...
A l'autome, il y aura,
Le brame des cerfs,
Et le choc des bois.
Là, parfois toujour loin,
des mouflons viennent,
Attirés par les rochers.
...
Quand j'allais aux Epioux,
Enfant, ma grand mére,
S'inquitait de leurs roches.
Car ce Chat de Semois,
Est grand de cent métres
Et a une vue de dix lieux.
...
Il y a deux Chateaux,
Celui froid, du Bonaparte,
Et la belle Forge Roussel.
Godefroy de Bouillon,
Croisé, Roi de Jérusalem,
Tes chevaliers venaient ici.
...
Pas loin, pret d'un étang,
Un haret, surgissant,
tel la foudre, me fit peur.
Puis, le chemin retrouvé,
Arrive sur un plat,
Abrité par de grands hâts.
...
Du schiste coule,
L' eau torentueuse,
Sources du Tamijean.
Le reflet de ses lacs,
sont l'été de noirs,
Ou blancs d'hivers.
...
je me souvient si bien,
de ce doux tendre juillet,
A la plage des mousses.
Des Eplatis, d'eaux pures,
était l'interdit de ma passion,
Pour ma reine de mon ami.
.
..
...
A Jean,
dont le nom sonne,
Comme le plus fort,
des arbres des Epioux.

Mes trois enfants, Léa, Juliette et Simon.

Mes trois enfants, Léa, Juliette et Simon.
Si impossible dans la manche d'a-révé du contentin !?. Aprés l'école de Créances, maintenant à saint lô ! mais je l'ai su de passage en Bretagne avant pâque 2009 information de leur Maman ma femme et accompagné d'un homme que je connais pas...ni le nom ?, Prénom !?